5 résolutions de rentrée… Vraiment tenables pour redémarrer sans culpabilités !

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La rentrée, c’est la reprise de l’activité, le retour au quotidien, la fin de l’insouciance des vacances – mais c’est aussi une belle opportunité pour se remettre en cause, bousculer de vieilles habitudes qui peuvent entraver notre développement personnel et professionnel et repartir sur des bases plus saines. Mais les résolutions, c’est bien, si c’est vraiment réalisable ! Parce qu’à trop vouloir tout changer trop vite quand on est reposé·e, on s’expose au risque de culpabiliser si on renonce à ses bonnes résolutions dès qu’on commence à s’essouffler. Voici donc quelques résolutions vraiment tenables pour vous guider dans votre renouveau !

  1. Savoir se poser les bonnes questions avant de passer à l’action

Les périodes de changement – une nouvelle année, un nouveau poste, un déménagement – offrent un terrain parfait pour planter les graines de nouvelles habitudes.

  • Bonne question n°1 : Quel temps je m’accorde pour telle ou telle tâche… Et aussi quel temps je réserve rien que pour moi ? Mesurer la qualité du travail plutôt que les heures passées sur un projet – Apprendre à bien vivre le passage des heures est essentiel pour une approche moins culpabilisante de la productivité. Accepter les bienfaits de la procrastination, faire des pauses, s’arrêter quand on coince sur un point pour mieux le reprendre ensuite… Bien travailler ne saurait rimer avec s’épuiser.
  • Bonne question n°2 : Pourquoi parfois je ne suis pas « dans le mood » ? Apprendre à gérer les pensées négatives – Notre esprit produit des pensées qui sont parfois grognonnes, mais nous ne sommes pas obligé·e·s de les subir en nous reprochant de ne pas en avoir de plus positives. Il vaut mieux trouver la source de ces pensées et développer des mécanismes capables de les filtrer. Certaines personnes ont besoin de sortir pour une balade, d’autres préfèrent écouter des chansons ou un podcast… Bref, chacun·e établit ses propres méthodes, mais l’essentiel est d’accueillir ses émotions, pour ce qu’elles sont.
  • Bonne question n°3 : Qu’est-ce qui me donne envie de faire les choses ? Trouver les sources de la motivation – Une bonne façon de changer votre posture et votre comportement dans l’environnement professionnel est de saisir les détails qui vous motivent dans le quotidien et qui sont plus en concordance avec vos valeurs. En menant des projets qui font sens de par leur impact positif et par leur engagement dans une meilleure société, vous allez être plus motivé·e et cela se traduira dans votre posture et dans votre performance. Et alors, garde au cercle vertueux : vous pourriez bien attirer la reconnaissance et renforcer encore votre motivation avec celle-ci.
  1. N’attendez pas d’être sous l’eau pour demander de l’aide

Dans le premier épisode de son podcast, Michelle Obama échange avec son compagnon, l’ancien président américain Barack Obama, et les deux tombent d’accord sur un point : l’idée selon laquelle le succès individuel est devenue dépassé. Il faudrait se reconnecter avec une notion plus « communautaire » et « partagée » du travail, où tou·te·s les salarié·e·s se soutiennent et où personne n’est chargé·e d’une mission entièrement seul·e. Cela demande, entre autres :

  • Une communication fluide et transparente, entre collaboratrices et collaborateurs, mais également avec le management : n’hésitez pas, par exemple, à consulter vos collègues lorsqu’un projet vous semble trop complexe. Parfois un simple échange à la machine à café peut vous apporter des idées pertinentes pour mettre en œuvre une stratégie et des objectifs. N’attendez pas non plus que votre manager vous propose de faire un point sur votre performance : indiquez-lui vos interrogations concernant les points forts et les points faibles de votre travail ! Vous avez aussi la possibilité de suivre les activités des instances représentatives du personnel et de vous inscrire aux rencontres du réseau mixité de votre entreprise – vous allez développer de nouvelles capacités et rencontrer des personnes qui sortent de votre « zone de confort ».
  • Une capacité à s’adapter : Vous connaissez ce collègue qui vous semble distant ou trop différent de votre personnalité ? Essayez une nouvelle approche et établissez un contact avec elle/lui : vous allez certainement découvrir des qualités auxquelles vous ne vous attendiez pas et apprendre plus sur vous même également ! Lancez-vous dans un projet éloigné de votre expertise de base : cela peut vous aider à monter en compétence, à être accompagné·e par des collègues que vous ne côtoyez pas d’habitude et à vous nourrir de nouveaux savoirs.
  • Une ouverture aux critiques constructives: Demandez l’avis de vos collègues ou de vos supérieurs sur votre projet en cours et soyez prêt·e à entendre les commentaires. A travers l’écoute attentive et respectueuse des opinions des autres, vous allez faire preuve d’une bonne capacité à communiquer et à s’adapter aux conflits et aux divergences.
  1. Réserver des plages d’apprentissage dans la journée

On ne peut pas tout savoir – et tant mieux ! Cela veut dire qu’il reste toujours des choses à apprendre. Avec l’évolution des mentalités, le monde s’ouvre à de nouvelles pratiques et de nouvelles cultures. Connaître les transformations dans les sociétés (au niveau comportemental, digital, psychologique, gouvernemental, politique, intime, etc.) est important non seulement pour la sphère personnelle, mais aussi professionnelle. Un esprit plus informé et plus ouvert est capable de s’adapter mieux à des environnements différents et à développer ses soft skills. L’accès à des contenus sur l’intranet de l’entreprise comme sur la vaste toile d’Internet nous offre tout un océan d’informations sur toutes les thématiques : vous pouvez commencer un nouveau podcast sur un sujet peu connu ou qui ne semble pas vous intéresser au premier abord, suivre une conférence en ligne, lire un livre d’un pays que vous n’avez jamais visité, testez une cuisine d’une culture lointaine… Bref, accordez-vous un temps d’évasion (même bref) au moins une fois par semaine !

  1. Tester de nouvelles activités 

La ville est à nous, bien comme la campagne, les espaces verts, les lieux alternatifs… Chaque endroit possède sa propre « offre » d’activité sportive ou sociale et nous avons tout à découvrir. En milieu rural, par exemple, certaines communautés associatives peuvent vous permettre de vous inscrire dans des expériences immersives dans une ferme. En ville, on ne manque pas de choix : du tissu aérien au cours de cerceau, vous pouvez très bien faire bouger votre corps en sortant des formations sportives classiques. Si vous n’avez pas le temps d’aller à la salle de sport, téléchargez une application de coaching sportif (7 Minute Workout ou Daily Yoga, par exemple) pour vous entraîner à la maison ou pendant la pause déjeuner ! Des applications comme Meetup.com ou Facebook Local peuvent encore vous aider à repérer les événements proches de chez vous. Osez !

  1. Accepter ses limites et prendre en compte le droit à l’erreur

Pour une rentrée vraiment déculpabilisante, il manque un dernier point très important : le droit à l’erreur. Nous sommes avant tout des humains avec des qualités mais également avec des limites. Pour vous aider à reconnaître vos défauts, faites une liste des capacités que vous aimeriez développer et pourquoi – si cette montée en compétences est faisable dans les mois qui suivent, parlez-en à vos collègues ou à votre manager. Cependant, si vous sentez que vous n’êtes pas prêt·e à évoluer sur ce point tout de suite, il est parfaitement permis d’accepter cette « faille » tout en valorisant vos autres qualités. Faites également une liste où vous remplacez chaque « défaut » par une skill que vous apportez à votre entreprise et à votre équipe : le travail collaboratif est un échange où chacun·e contribue comme il ou elle peut !

Marcos Fernandes pour le webmagazine EVE