3è journée du séminaire EVE –restons sur l’élan d’EVE et soyons porteur de son esprit

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Lancer la balle haut, fort et loin, jouer collectif en positionnant les talents là où ils sont les meilleurs pour faire gagner toute l’équipe… Et enfin jouer avec de l’émotion, donner du désir d’agir, d’aller plus loin, d’aller plus fort, d’aller plus haut au plus grand nombre. L’esprit d’EVE c’est bien celui-là.

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Sortir des impasses, éviter les hors-jeux

Mais l’esprit EVE c’est aussi prendre conscience de soi, de son potentiel, de sa force, de sa capacité d’influence et d’action pour gagner en confiance en soi. Gagner en confiance en soi, c’est s’autoriser à changer de regard sur les relations humaines. Sortir des impasses du temps jamais suffisant pour tout faire, des craintes d’échouer, des situations de confort illusoire quand elles ne sont que reproduction insatisfaisante de ce qui a déjà été fait.

Thomas d'Ansembourg en plénière au séminaire EVE, le 6 décembre 2012

Etre dans le moment plutôt que (re)faire le geste

« Faut-il être dément pour faire ou dire les choses plus de deux fois quand elles n’ont pas marché du premier coup  ? Pourtant nous ne cessons de répéter « je l’ai dix cent fois, en quelle langue faut-il que je m’exprime? » interroge malicieusement Thomas d’Ansembourg. Un rire entendu parcourt la salle. Nous l’avons tous fait. Nous avons tous fait et refait des choses qui n’avaient pas assez d’effet ou pas l’effet que nous aurions voulu. Pourtant, faire, c’est justement ce que nous savons le mieux. Faire toujours plus. Faire souvent trop. Faire comme on nous l’a appris, faire tant que nous oublions qui nous sommes. Car le moment nous semble jamais choisi pour être plutôt que faire.

Oser l’émotion

Mais a-t-on appris à être ? Qui nous a appris à être triste, à être en colère, à être joyeux? Qui nous a outillé-es pour cela? Nous voilà comme embarrassé-es d’émotions qui dérangent nos façons de faire, nous voilà comme « dans un état de contraction » dit Thomas d’Ansembourg. Contracté-es et figé-es dans des relations inscrites dans la répétition. Imaginez seulement d’autres formes de relations que celles qui mettent les émotions de côté, des relations qui ne remettent pas l’être et l’émouvoir à plus tard…

Ne pas la laisser la « raison » être le seul arbitre

Relations sans conflits? Non, relations dans lesquelles le désaccord n’est ni désamour ni disgrâce. Mais relations dans lesquelles l’argumentation n’est pas solution. « Si vous voulez vous assurer d’être malheureux, ayez toujours raison! » ose Thomas d’Ansembourg devant un parterre de managers qui se savent pour la plupart de redoutables plaideurs.

Donner et recevoir

Retrouver son élan de vie

Mais alors, quelle alternative? Entendre sans déjà songer à ce qu’on va répondre. Ecouter sans vouloir forcément conseiller. Accepter le désaccord sans se heurter à quelque mur dressé par l’insatisfaction. Donner en laissant la possibilité à l’autre de donner à son tour, se mettre en situation de recevoir aussi. Recevoir comme l’enfant reçoit le bain, la glace, le câlin. Comme il devient ce que son environnement bienveillant lui offre d’agréable et de contentant.

Jouer fair-play, tenter le « développement social durable »

C’est cela, « s’ancrer dans son élan de vie », c’est se remettre sur le chemin de ses aspirations profondes et prendre le meilleur du moment. Etre là, être là à 100%. Etre soi. Etre. « C’est la clé d’un développement social durable ». Soyons protecteur de l’humain comme d’une nature aux mille milliards de ressources, aux promesses infinies de développement!

Soyons sport! Entraînons les autres…

Maintenant c’est à nous d’ÊTRE joueurs : partageons tout ce que le séminaire EVE nous a offert pendant ces trois jours à Evian. Partageons l’élan qu’EVE a (re)créé en nous. Mettons la balle au centre, au centre de soi et au centre du jeu. Pour donner à tout le monde la chance de révéler sa force et ses talents…

Marie Donzel