Petits conseils pour réduire grosse charge mentale !

Le concept de charge mentale, popularisé par l’illustratrice Emma, recouvre tout ce qui, sans constituer une tâche à proprement parler, relève de la responsabilité assignée (formellement ou implicitement) à un individu, l’obligeant à devoir penser à mille et une choses… Alors, comment réduire sa charge mentale ? Voici quelques « tips » pour vous y aider.

Un concept à la loupe : la charge écologique

Forgé par la sociologue Monique Haicault en 1984 et massivement popularisée par l’illustratrice Emma en 2017, le concept de « charge mentale » a désormais ses notions dérivées : on parle de « charge contraceptive » pour évoquer le fait que la prévention des grossesses non désirées repose principalement sur les femmes ou de « charge émotionnelle » pour dire la surexposition des femmes aux demandes affectives de leurs entourages (familial, professionnel, de voisinage etc.). Au chapitre des « charges cognitives », on parle aussi de plus en plus de « charge écologique ».

Mais de quoi s’agit-il exactement ? La rédaction du webmagazine EVE passe le concept à la loupe.

Réac, la fête des mères ? On en parle…

Pour les un·e·s, c’est la fête du collier de nouilles ; pour les autres, c’est une rémanence de politiques natalistes (passéistes ?) ; pour d’autres encore, l’occasion de faire savoir que maman a de la charge mentale plein la tête et qu’elle aurait besoin de repos ; certain·e·s y voient une opération marketing qui n’a cependant pas que de mauvais côtés etc.

Mais pourquoi la fête des mères, marronnier parmi les marronniers, fait-elle donc tant parler ?

La fête des secrétaires, on en parle ?

Chaque année, au mois d’avril, on célèbre la fête des secrétaires, assistant·es et adjoint·es administratif·ves… Une bonne occasion de se pencher sur une profession exercée à plus de 80% par des femmes dans le secteur privé.

La sororité, c’est la fraternité pour les femmes ? On en parle !

Depuis 2021, l’ONU consacre une Journée mondiale de la fraternité humaine, célébrée le 4 février. Dédiée à la promotion du dialogue interreligieux et interculturel, elle renvoie dans son intitulé à un grand principe des Lumières : la considération de tous les hommes par tous les hommes comme s’ils étaient frères. Et les sœurs, alors ?

Changement de niveau 1 ou de niveau 2 ?

« Il faut que tout change pour que rien ne change » dit le personnage principal du roman et film Le Guépard, afin de rassurer ses amis aristocrates sur le fait que l’avènement de la République ne déstabilisera pas vraiment leur position dans la société.

C’est quoi, le syndrome Trinity ?

Imaginez que vous réalisiez un long-métrage. Un grand film d’aventure. Un futur blockbuster. Vous êtes conscient·e des inégalités de genre : pas question pour vous de présenter les personnages féminins comme des petites choses fragiles placées sous la protection de personnages masculins forts.

Non, vous avez créé un rôle de femme puissante, volontaire, forte en caractère et bien sûr dotée de compétences avérées sinon de superpouvoirs. Le film sort. La critique est dithyrambique. Mais quelques articles soulignent qu’hélas, vous êtes tombé·e dans le panneau du « syndrome Trinity ».

De quoi, de quoi ? On vous explique tout sur le syndrome de Trinity et sur sa transposition au « leadership féminin » en entreprises.