Le livre du mois : Soft skills – 10 séances d’autocoaching pour cultiver ses talents, par Christophe Deval

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Dans la toute nouvelle collection d’ouvrages dédiés au bien-être au travail lancée par Vuibert avec MyHappyJob que dirige Fabienne Broucaret, un titre a forcément retenu notre attention, car son auteur ne nous est pas inconnu ! En effet, Christophe Deval qui signe Soft skills – 10 séances d’autocoaching pour cultiver ses talents est un speaker fidèle du programme EVE. Co-fondateur d’a.life avec Sylvie Bernard-Curie avec laquelle il a par ailleurs écrit Vous avez tout pour réussir et Simplifiez vos relations avec les autres (Interéditions), il maîtrise sur le bout des doigts le sujet du développement des compétences douces qui sont l’avenir du management et du leadership. Voici 5 bonnes raisons de se jeter sur son livre :

1/ 10 soft-skills clés à développer

La littérature de développement personnel livre une multitude de définitions des soft-skills et propose d’interminables listes des compétences qui en relèvent. Avec Christophe Deval, on se recentre sur 10 soft-skills clés et tout de suite, on y voit nettement plus clair. Dans l’ordre : l’attention, la flexibilité mentale, l’intelligence émotionnelle, le sens, la contextualisation, la créativité, l’empathie & la bienveillance, la gestion de l’énergie, la capacité à s’épanouir dans la complexité.

2/ Une approche résolument pratique… Et ludique !

Soft skills – 10 séances d’autocoaching pour cultiver ses talents, ça ressemble à un manuel de développement personnel, avec tous les ingrédients qui font recette : les exercices d’autodiagnostic, le carnet de bord qui pose les bonnes questions, les cas pratiques qui permettent de se projeter dans une situation, les apports théoriques qui synthétisent l’état des recherches en psychologie, sociologie et/ou neurosciences, les petites astuces bien pensées pour concrétiser au quotidien ce qu’on apprend, les encadrés « memo » pour ancrer les savoirs, les conseils pour aller plus loin dans le travail sur soi etc. Mais c’est beaucoup plus ludique et sympa que ce qui se fait dans beaucoup d’autres collections : grâce au ton enlevé qu’on connait à l’auteur, servi par une mise en page égayée, on lit Soft skills – 10 séances d’autocoaching pour cultiver ses talents comme on lirait une excellente BD !

3/ Les apports des neurosciences, avec un juste regard critique

Le livre de Christophe Deval fait régulièrement références aux grandes découvertes récentes en neurosciences (neurones miroirs, flexibilité cognitive etc.) en adoptant la bonne distance nécessaire avec la « passion du cerveau » qui anime beaucoup d’intervenant·e·s sur la thématique des soft-skills. Dans son ouvrage, l’apport des neurosciences est un outil pour mieux comprendre certains mécanismes de la cognition, mais ce ne sont pas les neurones qui font tout le boulot de vous rendre meilleur·e manager ! C’est à chacun·e qu’il appartient de « muscler » sa posture en s’entraînant quotidiennement à réfléchir sur soi et sur ses interactions avec les autres, tout en prenant en considération les situations.

4/ Place aux valeurs !

Pas de « tuyaux sur étagère » chez Christophe Deval ni de conseils qui « marchent à tous les coups, promis juré craché » : ce qui oriente le travail sur soi d’un individu unique en son genre, c’est ce qui compte pour lui. A savoir les valeurs, auxquelles un chapitre entier est consacré. Véritable « boussole » de l’auto-coachant, les valeurs ne sont ni des « objectifs » ni des « principes » et encore moins des « règles » : ce sont les points cardinaux du sens en même temps que le guide de l’action.

5/ Vive le développement de soi interactif !

L’un des écueils du développement personnel est de se sur-concentrer sur l’individu, au risque de faire déni de la matérialité des rapports sociaux dans lesquels il s’inscrit et de le sur-responsabiliser face aux impératifs du changement. Christophe Deval adopte un parti-pris radicalement différent : c’est aussi, et peut-être avant tout, en interagissant avec les autres et se positionnant en acteur de la transformation du contexte dans lequel on évolue que l’on s’équipe le mieux pour développer ses soft-skills… Et que l’on devient par la même occasion un excellent ambassadeur & transmetteur des savoir-être, au bénéfice d’une augmentation de l’intelligence collective, de l’écologie relationnelle et de la coopération. Bref, du talent global qui est bien plus que l’addition de tous les talents.

Marie Donzel, pour le webmagazine EVE