Ce que le 8 mars représente pour vous

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Les résultats de notre enquête

 

 

 

Il y a quelques semaines, à l’approche de la 37è Journée Internationale des Droits des Femmes, nous vous avons proposé de participer à un sondage « Que représente le 8 mars pour vous? »

Vous avez été plusieurs dizaines à nous faire partager votre vision de cette Journée, sur Twitter, sur Facebook et sur notre groupe privé LinkedIn, et nous vous en remercions. Echanger avec vous, c’est décidément toujours un très grand plaisir et une intarissable source d’enrichissement.

Quelles sont donc les grandes tendances qui ressortent de cette discussion autour du 8 mars?

 

 

Le 8 mars, on ne vous la fait pas (les autres jours non plus, d’ailleurs) !

Vous êtes toutes et tous très au clair sur un point : le 8 mars, vous ne l’entendez pas comme une « fête des femmes » avec son cortège d’attentions galantes, mais parfois imprégnées de sexisme (et notre chère Catherine Thibaux de rappeler que ce n’est « pas une Saint Valentin bis« ) mais bien comme une Journée DES DROITS DES femmes. Un peu de sérieux, que diable!

D’ailleurs, vous avez été plusieurs à nous dire que la contraction « Journée de la femme » ne vous convenait pas, voire vous agaçait franchement quand c’est bien de femmes au pluriel et surtout de leurs droits que vous aviez envie d’entendre parler ce jour-là.

Certain-es nous ont d’ailleurs suggéré qu’on parle plutôt de Journée de l’égalité et de la mixité, las-ses sans doute de voir les femmes traitées au mieux en « minorité » et au pire en espèce à part au sein de l’humanité. D’autres vont jusqu’à espérer la disparition prochaine de cette Journée, quand l’égalité sera bel et bien une réalité et plus un sujet à débattre (« I have a dream :-) » complète Véronique Karcenty, directrice de la mobilité et du recrutement d’Orange)

 

 

Le 8 mars, c’est toute l’année… Et c’est partout!

Un autre point est sans ambiguïtés pour vous : le 8 mars, ce n’est pas une Journée pour en parler et les 364 autres pour oublier d’agir… Mais c’est bien toute l’année qu’il faut travailler concrètement et dans tous les espaces pertinents pour l’action, dont les entreprises, nous rappelle Anne Thévenet-Abitbol, directrice éditoriale et artistique du Programme EVE. Et d’ajouter que ce n’est ni un sujet réservé aux nations privilégiées et dotées de régimes politiques matures ni un problème de second ordre dans les pays « où les femmes n’ont vraiment aucun droit« .

Anne McLaren, corporate social responsability chez Orange, en appelle donc à la « solidarité » entre les femmes et les hommes du monde entier pour relever le grand défi de l’effectivité des droits et de l’égalité réelle.

 

 

D’un 8 mars l’autre

Ce qui se dégage enfin de vos réponses à notre consultation, c’est que la Journée Internationale des Droits des Femmes n’a de sens qu’à condition d’être considérée en moment d’évaluation (pour faire l’état des lieux et mettre en lumière les initiatives porteuses) et de fixation d’objectifs pour l’action.

En somme, vous donnez rendez-vous à toutes et tous celles et ceux qui se sont mobilisé-es samedi dernier dans un an, même jour, même heure, pour constater sans déni ni découragement les avancées réelles permises d’une année sur l’autre par tout ce qui aura été proposé en ce 8 mars 2014.

 

C’est donc bien noté : on se retrouve dans 363 jours pour en reparler… Mais on se retrouve aussi tous les jours, ici, sur le blog EVE pour, tout au long de l’année, avec les entreprises engagées pour le leadership au féminin, partager les expériences efficaces et profitables à toutes et tous.

 

 

L’équipe du blog EVE