A LA UNE
L’audace, c’est l’un de nos maîtres-mots, au Programme EVE ! Voilà plus d’une décennie que nous encourageons chacun·e à OSER davantage. Si cet état d’esprit d’audace transpire dans tous les contenus de notre webmagazine, il est vrai que nous ne lui avons pas encore consacré un grand papier de notre rubrique-phare : « le concept à la loupe ». Alors, la voilà, cette enquête approfondie sur l’audace !
Manteau rouge, bedaine généreuse, tempérament exubérant et hotte chargée de cadeaux… S’il est une figure masculine de la bonhommie chaleureuse, c’est bien le Père-Noël. Mais dites-moi, ce ne serait pas aussi le visage d’une forme de patriarcat ? En tout cas, il y a du débat sur cette question-là !
DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
La littérature sur les soft-skills en parle à tout bout de champ : la flexibilité mentale et psychologique serait la porte d’entrée de tous les autres savoir-être. L’idée n’est pas nouvelle : déjà dans les années 1930, Marie Jahoda mettait en évidence cette compétence parmi les fonctions latentes du travail. Aujourd’hui, la notion de flexibilité psychique est au cœur de l’approche ACT (Acceptance & Commitment Therapy) utilisée en thérapie mais aussi dans l’accompagnement des managers aux problématiques de changement.
Mais c’est quoi, au juste, la flexibilité psychique ? On passe le concept le concept à la loupe.
Vous vous sentez (parfois, souvent, presque tout le temps) stressé·e ? Ce que l’on peut déjà vous dire, c’est que vous n’êtes pas seul·e : selon une étude récente sur le bien-être psychique des Français·e, 64% d’entre nous ressentent du stress au travail au moins une fois par semaine et le chiffre est encore plus élevé (70%) chez celles et ceux qui télétravaillent régulièrement. Bon, se sentir moins seul·e, ça ne règle pas tout le problème. Alors, on vous donne quelques tips pour mieux faire face à cet état de tension nerveuse qui nous fatigue.
Vous avez déjà pensé à prendre des cours d’optimisme ? Si vous avez participé aux ateliers de la coach en mental fitness Patricia Sennequier lors du séminaire EVE Afrique 2022, vous savez que regarder du bon côté de la vie est un superpouvoir… Et qu’un superpouvoir, ça se révèle et ça se muscle. Mais pas de panique si vous n’étiez pas à Dakar, on vous livre quelques tips pour cultiver et renforcer vos capacités d’optimisme.
On convoque souvent le « syndrome de l’infirmière » dans le champ des relations privées, pour désigner les femmes (principalement) qui auraient tendance à s’investir dans des relations intimes avec des personnes en souffrance dont elles se retrouvent à prendre soin, au risque d’installer durablement un déséquilibre dans le couple, voire des rapports toxiques. Mais le syndrome de l’infirmière s’exprime aussi dans le monde du travail. On fait le point sur cette question.
EGALITÉ PROFESSIONNELLE
Selon une étude de l’Université de Zurich rendue publique en janvier 2023, quand les femmes investissent un métier, les hommes le quittent. Le phénomène n’est pas nouveau qui a vu les professions de juge, d’enseignant ou certaines spécialités dans la médecine se féminiser au point que la part des hommes y est désormais réduite à la portion congrue.
Selon les chercheurs qui ont conduit cette étude, on pourrait expliquer ces dynamiques de renversement du poids des genres dans les métiers par des réflexes de résistance à la mixité. Finalement, femmes comme hommes n’aimeraient pas tant que ça travailler ensemble ? On en parle !
On place tou·te·s beaucoup d’espoir dans « la nouvelle économie » : nouveaux relais de croissance, nouveaux modes de travail, solutions innovantes pour la transition écologique, pour l’accès aux soins, pour la lutte contre la pauvreté… Mais que peut cette « nouvelle économie » pour l’égalité professionnelle et le leadership équilibré ?
La place des femmes dans les start-ups nous invite à réfléchir et à agir pour que l’ère de tech soit aussi l’ère de la mixité.
Selon certain·e·s historien·ne·s et anthropologues, c’est à la période paléolithique et à l’invention de l’agriculture que l’on devrait l’origine des inégalités femmes/hommes. Le passage du modèle relativement égalitaire des chasseurs-cueilleurs à celui reposant sur la domestication des végétaux et animaux aurait favorisé une répartition des tâches, fonctions et espaces séparant femmes et hommes selon un ordre appelé à se hiérarchiser. Où en sommes-nous 10 millénaires après ? On fait le point sur la place des femmes dans l’agriculture.
Depuis des décennies que l’on instruit les tenants et aboutissants du plafond de verre, nombreux concepts ont permis d’identifier les freins sociaux qui retardent les carrières des femmes mais aussi certains freins intériorisés par les femmes elles-mêmes qui font qu’elles retiennent leur élan.
On pense au complexe d’imposture ou au complexe de la bonne élève, dans lesquels interviennent ces deux niveaux de freins, extérieurs à l’individus mais aussi intérieurs. Mais il y a aussi le syndrome du grand coquelicot. C’est quoi donc ? La rédaction du webmagazine EVE passe le concept à la loupe.
LEADERSHIP
Puisqu’on se dit tout, on peut se le dire entre nous : il y a des expressions toutes faites qui sont tellement présentes dans les discours qu’on finit par les trouver insignifiantes, voire agaçantes. La notion d’« Intelligence collective » est aujourd’hui gravement menacée par ce fléau du mot qui fait un tel tube qu’il finit par sonner creux. Voilà qui est bien ennuyeux car de l’intelligence collective, de la vraie, qui se traduit par des actions, on en a bien besoin en entreprises. Il est urgent de réinvestir de sens le concept d’intelligence collective.
Qui ne veut pas voir sa rémunération réévaluée ? Mais comment obtenir une augmentation à la hauteur de ses aspirations ? Inspirez-vous des méthodes des négociateurs pour maximiser vos chances d’être augmenté·e !
Inspirer confiance aux autres, c’est gagnant-gagnant : vous avancerez plus vite avec les autres en les faisant avancer. Mais comment inspirer confiance ? Quelques tips pour muscler cette soft-skill essentielle.
Qu’est-ce que le leadership au féminin ? La rédaction du webmagazine EVE fait le point sur une notion cardinale de son action depuis plus d’une décennie.
RESPONSABILITÉ SOCIALE
Peut-être suivez-vous le compte « Pépite sexiste » sur Twitter et/ou Instagram. En ce cas, vous aurez vu passer des campagnes de Saint-Valentin d’un goût discutable, une réclame pour des sachets de thé jouant sur les rôles genrés dans la parentalité, la bannière d’un site e-commerce assumant le stéréotype de la femme dépensière, une palanquée de visuels de jouets genrés et du biais en veux-tu-en-voilà dans les messages publicitaires. La publicité aurait-elle du mal à faire sa révolution anti-sexiste ? On en parle !
Forgé par la sociologue Monique Haicault en 1984 et massivement popularisée par l’illustratrice Emma en 2017, le concept de « charge mentale » a désormais ses notions dérivées : on parle de « charge contraceptive » pour évoquer le fait que la prévention des grossesses non désirées repose principalement sur les femmes ou de « charge émotionnelle » pour dire la surexposition des femmes aux demandes affectives de leurs entourages (familial, professionnel, de voisinage etc.). Au chapitre des « charges cognitives », on parle aussi de plus en plus de « charge écologique ».
Mais de quoi s’agit-il exactement ? La rédaction du webmagazine EVE passe le concept à la loupe.
En 1981, sortait le film « Sois belle et tais-toi » de Delphine Seyrig. 35 ans avant #MeToo, l’actrice et réalisatrice donnait la parole à une vingtaine de femmes de cinéma, depuis Maria Schneider jusqu’à Jane Fonda, en passant par Shirley McLaine, Patti d’Arbanville ou Anne Wiazemsky. Sans nommer le concept, ces femmes parlaient déjà du « male gaze » et de ses effets sur la condition des actrices sur les tournages et dans l’industrie du 7è art mais aussi sur l’image de la femme dans toute la société. Au cinéma, les hommes portent le regard et les femmes sont regardées, en somme. Et cela façonnerait nos imaginaires dans une répartition des rôles genrés.
Mais pourquoi ce « male gaze » suscite parfois la polémique ? On en parle !
RÔLES MODÈLES
Voilà plusieurs années que la rédaction du webmagazine EVE s’intéresse à l’effet Matilda et à ses effets sur le parcours professionnel et social des femmes d’aujourd’hui. Comment se projeter dans une ambition ouverte à de vastes horizons quand on manque de rôles modèles ?
Elle n’est pas une influenceuse avec des millions de followers, elle n’est pas célèbre et n’a pas fondé une start-up à succès. « En revanche, je peux affirmer sans nul doute que je suis aujourd’hui heureuse, amoureuse et pleinement épanouie. Qui peut en dire autant ? » Nathalie Rozborski a donc décidé de partager avec ses congénères ses réflexions et ses conseils pour réussir « l’examen du bonheur féminin adulte »…
Ambassadrice de la France auprès de l’OCDE et ancienne ministre du travail, Muriel Pénicaud partage sa vision des grands défis à venir pour le futur des entreprises dans son nouveau livre « Pousser les murs » paru aux éditions de L’Observatoire…
Le livre du mois : « CAC Woman ? – Et si on pouvait réussir en restant soi-même ? » par Sara Ravella
Après une longue carrière en entreprise l’ayant menée jusqu’aux Comités Exécutifs de Lafarge et de L’Oréal (ndlr : partenaire du Programme EVE), Sara Ravella est aujourd’hui consultante, conférencière, co-initiatrice des « Rencontres atypiques »… Et autrice d’un livre dont le titre n’est pas sans résonner avec le motto de notre programme EVE : CAC Woman ? – Et si on pouvait réussir en restant soi-même ?
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