Peut-être suivez-vous le compte « Pépite sexiste » sur Twitter et/ou Instagram. En ce cas, vous aurez vu passer des campagnes de Saint-Valentin d’un goût discutable, une réclame pour des sachets de thé jouant sur les rôles genrés dans la parentalité, la bannière d’un site e-commerce assumant le stéréotype de la femme dépensière, une palanquée de visuels de jouets genrés et du biais en veux-tu-en-voilà dans les messages publicitaires. La publicité aurait-elle du mal à faire sa révolution anti-sexiste ? On en parle !
Un concept à la loupe : la charge écologique
Forgé par la sociologue Monique Haicault en 1984 et massivement popularisée par l’illustratrice Emma en 2017, le concept de « charge mentale » a désormais ses notions dérivées : on parle de « charge contraceptive » pour évoquer le fait que la prévention des grossesses non désirées repose principalement sur les femmes ou de « charge émotionnelle » pour dire la surexposition des femmes aux demandes affectives de leurs entourages (familial, professionnel, de voisinage etc.). Au chapitre des « charges cognitives », on parle aussi de plus en plus de « charge écologique ».
Mais de quoi s’agit-il exactement ? La rédaction du webmagazine EVE passe le concept à la loupe.
Au cinéma (et ailleurs), le « male gaze », on en parle ?
En 1981, sortait le film « Sois belle et tais-toi » de Delphine Seyrig. 35 ans avant #MeToo, l’actrice et réalisatrice donnait la parole à une vingtaine de femmes de cinéma, depuis Maria Schneider jusqu’à Jane Fonda, en passant par Shirley McLaine, Patti d’Arbanville ou Anne Wiazemsky. Sans nommer le concept, ces femmes parlaient déjà du « male gaze » et de ses effets sur la condition des actrices sur les tournages et dans l’industrie du 7è art mais aussi sur l’image de la femme dans toute la société. Au cinéma, les hommes portent le regard et les femmes sont regardées, en somme. Et cela façonnerait nos imaginaires dans une répartition des rôles genrés.
Mais pourquoi ce « male gaze » suscite parfois la polémique ? On en parle !
Mais que fait la Mère-Noël pendant que le Père-Noël livre les cadeaux ? On en parle !
Manteau rouge, bedaine généreuse, tempérament exubérant et hotte chargée de cadeaux… S’il est une figure masculine de la bonhommie chaleureuse, c’est bien le Père-Noël. Mais dites-moi, ce ne serait pas aussi le visage d’une forme de patriarcat ? En tout cas, il y a du débat sur cette question-là !
La place des femmes dans le bénévolat
Un·e Français·e sur trois a des activités de bénévolat : nous sommes en effet 20 millions à donner du temps gratuitement pour les autres ou pour une cause ! Le travail bénévole correspond ainsi à 580 000 « équivalents temps plein ». Mais quelle est la place des femmes dans le bénévolat ?
La barbe des histoires de poils (à épiler ou pas) ? On en parle !
Le 4 septembre, c’est la journée mondiale de la barbe. Si, si, ça existe. Lancée en 2010, cette fête du poil au menton dit trouver ses origines dans une tradition viking : le jour des barbes fières, les hommes s’en allaient célébrer leur formidable virilité en pillant quelques villes et en saccageant quelques faubourgs. De nos jours, la barbe est plus sage, volontiers sophistiquée… Quoique portée aussi en postiche par un collectif féministe plein d’humour « la Barbe ».
Mais alors, il y aurait des enjeux d’égalité femmes/hommes planqués sous le pelage ? On en parle !
Un concept à la loupe : la marque employeur
Entre défi de contenir le « big quit », volonté des organisations d’attirer à elles les meilleurs talents et nouveaux paradigmes de l’engagement, jamais on n’a autant parlé de la marque employeur. Mais qu’est-ce donc exactement que cette marque-là ?
Les femmes plus dépensières que les hommes, on en parle ?
Avec l’arrivée des soldes, il n’y a pas que les petits prix qui défilent sur nos écrans ; il y a aussi les blagues et les caricatures qui croquent les femmes en irréductibles dépensières, volontiers hystérisées par les réductions sur les chaussures et chiffons. Derrière l’imagerie, tout un panier de stéréotypes sur la frivolité des femmes, leur soumission aux sirènes de la société de consommation, leur certaine insouciance quant à la valeur de l’argent voire leur puérilité face au principe de frustration… Mais sous les clichés, quelle vérité ? Les femmes sont-elles réellement plus dépensières que les hommes ? On en parle !
Réac, la fête des mères ? On en parle…
Pour les un·e·s, c’est la fête du collier de nouilles ; pour les autres, c’est une rémanence de politiques natalistes (passéistes ?) ; pour d’autres encore, l’occasion de faire savoir que maman a de la charge mentale plein la tête et qu’elle aurait besoin de repos ; certain·e·s y voient une opération marketing qui n’a cependant pas que de mauvais côtés etc.
Mais pourquoi la fête des mères, marronnier parmi les marronniers, fait-elle donc tant parler ?