Longtemps, on a dit que les hommes dessinaient et les femmes étaient dessinées. Entre 1974 et 2000, le Festival d’Angoulême n’a décerné son Grand prix qu’à une seule femme, Claire Brétecher… Au final, sur près de 50 ans d’existence, cette distinction à portée internationale n’aura récompensée que 7% de dessinatrices. Mais le festival s’en préoccupe, en témoignent des initiatives telles que la table ronde tenue en 2021 sur l’invisibilisation des femmes dans l’histoire de la BD.
Indépendamment de ce zoom sur Angoulême, il semble quand même que le vent ait tourné dans l’univers BD, avec une visibilité nettement accrue des créatrices et concomitamment du féminisme. Illusion d’optique ou réel changement dans ce secteur en forte croissance économique en même temps qu’il reste un haut vecteur de pop culture ?